Antoine Fée

Pharmacien de formation, Antoine Laurent Apollinaire Fée, né en 1789 à Ardentes, est nommé professeur à l’hôpital militaire de Lille en 1825, puis professeur de sciences naturelles à la faculté de médecine de Strasbourg en 1832. Botaniste chevronné, auteur de nombreux articles, il se voit confier en 1833 la direction du jardin botanique de Strasbourg jusqu’en 1870. Il est élu à la tête de la société botanique de France en 1874, quelques mois avant sa mort.
En dehors de ses nombreux essais de botaniques, Apollinaire Fée, humaniste et scrutateur infatigable, se plaît également à écrire sur divers sujets : la vieillesse (De la longévité humaine, 1862), les animaux (Études philoso­phi­ques sur l’instinct et l’intelligence des animaux, 1853), la littérature et la philosophie (Voyage autour de ma bibliothè­que, 1856). En 1856, il rédige ses mémoires sur la guerre d’Espagne : Souvenirs de la guerre d’Espagne dite de l’indé­pendance, 1809-1813. Il meurt en 1874 à Paris.

William Wilkie Collins

William Wilkie Collins (1824-1889) n’est pas seulement l’auteur de somptueux romans victoriens et le père du roman policier britannique. Nouvelliste de talent, il est aussi journaliste à ses heures. Et fin observateur de ses contemporains.

Edmondo de Amicis

Edmondo de Amicis naît en 1846 à Oneglia, une petite ville de la côte ligure. En 1863, il intègre l’école militaire de Modène, puis quitte l’armée en 1870 pour se consacrer au journalisme. C’est comme envoyé spécial qu’il effectue le premier d’une longue série de voyages qui le mèneront, à près d’un demi-siècle de distance, le long du parcours idéal des grands écrivains romantiques français, anglais et allemands. En 1886 paraît le Livre-cœur, qui est aussitôt traduit dans plusieurs langues. En 1920, il atteint le million d’exemplaires vendus, ce qui le place loin devant un autre classique de la littérature pour l’enfance, le Pinocchio de Carlo Collodi. En 1891, Edmondo de Amicis adhère au parti socialiste. Il est élu député en juin 1898, à Turin, mais renonce aussitôt à sa charge. En 1899, une partie de ses écrits politiques est rassemblée en volume ; il y défend pour la première fois des positions ouvertement pacifistes. Il meurt en 1908, demeurant l’inventeur du roman-reportage.

Ring Lardner

Journaliste dès son adolescence, l’esprit caustique de Ring Lardner (1885-1933), sa connaissance du milieu du sport, et du base-ball en particulier, son aptitude à portraiturer ses héros lui accordent rapidement un large public de lecteurs. Dans les années qui suivent la Première Guerre mondiale, il écrit de moins en moins pour la presse quotidienne et de plus en plus pour le théâtre et les magazines. En 1924, la parution de How to Write Short Stories lui attire pour la première fois l’attention des critiques, notamment du plus prestigieux d’entre eux, H. L. Mencken. De grands auteurs comme Scott Fitzgerald, James Barrie et Virginia Woolf saluent son talent – Ernest Hemingway reconnut même s’être inspiré de lui dans sa jeunesse. Son œuvre est adaptée sur les planches et sur le grand écran. Bref, l’ancien reporter sportif devient l’un des écrivains les plus influents de l’âge du Jazz. Mais sa santé fragile et son alcoolisme chronique ont bientôt raison de lui : il meurt à 48 ans, en septembre 1933.
Ring Lardner a publié dix-huit livres de son vivant : des nouvelles, des poèmes, une pièce de théâtre, une fausse autobiographie et des parodies de contes et de romans. Jusqu’à présent, seuls trois recueils de ses nouvelles ont été publiés en France : Champion (10/18, 1999) ; Y en a qui les aiment froides (Rivages, 2006) et De l’influence négative des femmes sur les performances des champions (Bernard Pascuito, 2007).

Valery Larbaud

Fils unique d’un père pharmacien propriétaire des sources de Vichy Saint-Yorre décédé huit ans après sa naissance, Valery Larbaud (1881-1957) est élevé par sa mère. Rentier grâce à la fortune familiale, il effectue de longs voyages en Europe et fréquente de nombreuses stations thermales pour soigner sa santé fragile. En 1911 paraît son premier roman, Fermina Márquez, bientôt suivi de A. O. Barnabooth. Parlant l’allemand, l’italien, l’espagnol et l’anglais, il fait découvrir en France des auteurs tels que James Joyce, Samuel Butler, Walt Whitman, William Faulkner ou Jorge Luis Borges. En 1935, une hémorragie cérébrale le rend hémiplégique et aphasique, l’immobilisant dans un fauteuil durant les vingt-deux dernières années de sa vie.

Tabish Khair

Poète, romancier, journaliste, critique littéraire, Tabish Khair est professeur de littérature à l’université d’Aarhus, au Danemark. Né à Gaya, dans le Bihar, en 1966, il a publié son premier recueil de poèmes, Where Parallel Lines Meet, en 2000 chez Penguin. Son premier roman, Apaiser la poussière, publié aux Éditions du Sonneur en 2010, fut sélectionné pour le Encore Award, prix décerné par la Société britannique des Auteurs. Il collabore régulièrement à divers journaux et magazines britanniques, américains, indiens, danois… tels The Guardian, Outlook India, Times of India, The Independent, The Wall Street Journal, etc.

Jamie James

Jamie James, ancien critique d’art au New Yorker, était romancier et essayiste. Installé en Indonésie depuis une quinzaine d’années, il est mort à Bali début 2020.

E. W. Heine

Né en 1940 à Berlin, E. W. Heine fait ses débuts littéraires en 1974 avec la publication du magazine Sauerkraut et la fondation du cabaret politico-littéraire du même nom. Architecte de formation, il se consacre entièrement à l’écriture à partir de 1986, écrivant des romans historiques ainsi que de courtes nouvelles emplies d’humour noir, dont le caractère percutant a immédiatement séduit le lectorat allemand.

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