Dominique Sigaud

Profession : journaliste indépendante. De 1984 à 1996, Dominique Sigaud, née en 1959, couvre les conflits en Algérie, en Tunisie, au Liban, au Soudan, au Rwanda, etc. Elle publie ses reportages dans Le Nouvel Observateur, Télérama, dans des quotidiens belge et suisse. En 1996, elle reçoit le prix de l’association des Femmes Journalistes. Depuis, elle se consacre à la littérature : écrire des livres devient la solution pour dire, creuser le monde, lui donner corps. Elle a notamment publié La Vie là-bas comme le cours de l’oued (Gallimard, 1996), Blue Moon (Gallimard, 1998), The Dark Side of the Moon (Actes Sud, 2004).

Hubert Mingarelli

Hubert Mingarelli est né en 1956 en Lorraine. À 17 ans, il s’engage dans la marine, trois années à recueillir le sel du monde. Puis vinrent d’autres voyages, d’autres boulots pour s’installer définitivement à la montagne. De recueils de nouvelles en romans — une vingtaine d’ouvrages — Hubert Mingarelli a imposé son univers, celui d’hommes confrontés à la tourmente, l’arbitraire, la solitude, l’abandon. Il a aussi imposé son style, une écriture toute en silence, faite de minuscules choses, l’essence même de la vie. Il a reçu le prix Médicis en 2003 pour son roman Quatre soldats.
Hubert Mingarelli est décédé début 2020.

Anton Corbijn

Anton Corbijn est né en 1955 aux Pays-Bas. En 1972 il fait ses premières photographies lors d’un concert à Groningen : l’appareil emprunté à son père lui permet de surmonter sa timidité et de s’approcher de la scène. Après avoir vainement tenté d’intéresser les journaux néerlandais à son travail, il s’installe à Londres en 1979 dans des conditions précaires. En 1980, il devient le photographe principal du New Musical Express, le plus important magazine rock d’Europe. En 1988, il publie son premier livre de photographies, Famouz. Beaucoup d’autres suivront. En 2007, il réalise son premier long-métrage, Control, inspiré par le chanteur de Joy Division, Ian Curtis, dont le suicide en 1980 l’avait fort affecté. Il engage sa maison de Londres pour financer le film, la perd et retourne en Hollande. Trois autres films suivront : The American, A Most Wanted Man, Life.

Franz Bartelt

Né en 1949 dans l’Eure, Franz Bartelt vit dans les Ardennes, en voisin de Rimbaud. Très tôt, il tombe dans la littérature et les romans noirs — ses instituteurs pensaient le punir en l’obligeant à lire des romans. Il se met à l’écriture dès l’âge de 13 ans. À 19 ans, il entre à l’usine, mais en 1985, Franz Bartelt décide de se consacrer entièrement à l’écriture, le tout en un : romancier, poète, dramaturge, feuilletoniste et surtout nouvelliste. Toujours cocasse et tendre, il manie l’humour noir, cette autodérision qui est sa marque de fabrique, avec le savoir-faire d’un fin limier. Il remporte le Grand Prix de l’Humour noir en 2000 pour Le Jardin du bossu et le prix Goncourt de la Nouvelle en 2007 pour son recueil Le Bar des habitudes.

Edith Wharton

Edith Wharton (1862-1937) naît dans le milieu aisé de la haute bourgeoisie new-yorkaise. À partir de 1907, elle effectue de nombreux voyages en France où elle se forge un cercle fidèle d’amis artistes et écrivains, dont André Gide et Jean Cocteau. C’est en 1891 qu’elle fait en Angleterre sa grande rencontre amicale et littéraire en la personne d’Henry James ; ils resteront proches jusqu’à la mort de celui qu’Edith appelle affectueusement « cher maître ». En 1905, « l’ange de la dévastation », ainsi que la nomme James, publie un roman qui rencontre un immense succès : Chez les heureux du monde. Le Temps de l’innocence (1920), lui vaut une prestigieuse récompense jamais encore attribuée à une femme : le prix Pulitzer. Edith Wharton a écrit plus de quarante livres, sans compter les ouvrages sur la décoration et les jardins, les articles, les poèmes et les critiques.

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