Frederick Marryat (1792-1848), capitaine et écrivain britannique, est considéré comme l’un des précurseurs du roman maritime. Outre son Vaisseau fantôme, son œuvre suscita l’admiration de Mark Twain, Joseph Conrad, Ernest Hemingway…
Rôle : Auteur
Joseph Kessel
Né en Argentine d’un père médecin lituanien et d’une mère russe, Joseph Kessel (1898-1979) entame une double carrière de grand reporter et de romancier à la fin de la Première Guerre mondiale. Élu à l’Académie française en 1962, il publie son chef-d’œuvre romanesque, Les Cavaliers, en 1967.
Katharine Weber
Née en 1955, Katharine Weber a commencé par écrire des nouvelles qui furent publiées dans diverses revues américaines, dont le New Yorker. Objets dans le miroir, son premier roman, a été édité en français chez Belfond. Son deuxième roman, The Music Lesson (que nous publions sous le titre Jeune femme au luth) a été traduit dans douze langues et a reçu de nombreuses distinctions. Katharine Weber est par ailleurs journaliste littéraire pour The New York Times, The New York Times Book Review, The Los Angeles Times Book Review, The Chicago Tribune, The London Review of Books…
Marc Villemain
Marc Villemain est né en 1968. Il est l’auteur de Le Pourceau, le Diable et la Putain (Quidam Éditeur), de Et que morts s’ensuivent (Le Seuil), Grand Prix SGDL de la nouvelle en 2009, de Et je dirai au monde toute la haine qu’il m’inspire (Maren Sell Éditeurs), et de Monsieur Lévy (Plon). Il est également critique littéraire.
Roger Vailland
En 1928, Roger Vailland (1907-1965) entame une carrière de journaliste, voguant entre les grands reportages (Balkans, Proche-Orient, Abyssinie) et la vie nocturne de Montparnasse. En 1942, il entre dans la Résistance et entreprend la rédaction de son premier roman, Drôle de jeu (prix Interallié 1945), qui paraîtra à la Libération. Anticonformiste, libertin et humaniste, Roger Vailland est notamment l’auteur de La Loi (prix Goncourt 1957), 325 000 francs, Les Mauvais coups, Beau masque, Éloge du cardinal de Bernis et La Truite.
Jim Tully
Né en 1886 dans l’Ohio, Jim Tully fut placé dans un orphelinat très jeune. Il y passa plusieurs années avant de devenir garçon de ferme et chaînier.
En 1901, il entama sa vie de « gamin du rail » et arpenta le pays d’est en ouest et du nord au sud, avant de se poser dans l’Ohio en 1907, où il se mit à écrire. En 1908, il décida de se lancer dans une carrière de boxeur professionnel, histoire de rentabiliser l’enseignement pratique reçu sur la route. Son premier livre, Emmett Lawler, fut publié en 1922. Ce galop d’essai lui ouvrit les portes des studios d’Hollywood : la Samuel Goldwyn Producing Corporation le recruta comme lecteur de scénarii. En 1924, Charlie Chaplin l’engagea comme chargé de relations publiques et conseiller spécial pendant la production et le tournage de La Ruée vers l’or. Dès lors, Jim Tully se partagea entre la littérature et ses activités journalistiques pour American Mercury, Esquire, Liberty, Photoplay, Vanity Fair et de nombreux autres magazines.
Entre 1924 et 1930, les succès littéraires de Jim Tully s’enchaînèrent. Dans ces ouvrages, il évoque des univers très différents : ceux d’Hollywood, du cirque, de l’orphelinat et de la prison. Par le détail concret et le mot juste, il était devenu un maître de l’esquisse réaliste et l’un des précurseurs d’un style auquel le roman noir offrirait bientôt ses lettres de noblesse : le hard-boiled.
Épuisé par plusieurs attaques, il s’éteignit le 22 juin 1947 à Los Angeles. Il n’avait pas encore soixante et un ans.
Elsa Triolet
Amoureuse déçue et traductrice de Maïakovski, amie de Gorki et compagne de Louis Aragon, Elsa Triolet (1896-1970) reçoit le prix Goncourt en 1944 pour son recueil de nouvelles, Le Premier Accroc coûte deux cents francs.
Iginio Ugo Tarchetti
Iginio Ugo Tarchetti (1839-1869), par sa vie de bohême, son engagement politique et littéraire, est l’une des figures de proue du romantisme et de la Scapigliatura. Influencé par de nombreux écrivains étrangers – Hoffmann, Poe, Baudelaire, Heine… -, il aspire à un art engagé, suscitant de nombreuses polémiques. Il s’essaie à plusieurs formes – romans, récits, poésie, pamphlets (dont Une noble folie, dans lequel il attaque l’armée et l’autorité). Il meurt de phtisie à l’âge de 30 ans.