Gaston Criel

Né en 1913 à Seclin, dans le Nord de la France, Gaston Criel est fait prisonnier en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale.
À la Libération, il s’installe à Paris et fréquente les milieux littéraires par l’intermédiaire de Jean Paulhan, qui le présente à Sartre (la légende raconte que le pape de l’existentialisme avait fixé à un paquet de Gauloises par mois le loyer qu’il demandait au poète désargenté pour la chambre qu’il lui louait rue Bonaparte). Pendant deux ans, à partir de 1945, il est le secrétaire de Gide.
En 1950, Criel s’embarque pour les États-Unis. Il y vit trois ans, et y rencontre entre autre Louis Armstrong et Dizzy Gillespie. À son retour, il fit la connaissance de Jean Cocteau, et l’assiste sur le tournage de La Belle et la Bête.
En 1954, il s’installe à Tunis pour deux ans, où il travaille pour Radio Tunis. Il rejoint la maison familiale de Seclin en 1964 et travaille alors comme publiciste pour son beau-frère, fabricant de caravanes. Criel se remet à l’écriture en 1978, pour publier une trilogie (Sexaga, Phantasma, Circus). Il publie dans des revues de poésie, le plus souvent confidentielles. Ses poèmes sont traduits en arabe, roumain, portugais. Il s’intéresse à partir de cette époque à l’art postal et participe à plusieurs réseaux mondiaux d’échanges de cartes et de collages originaux.
La dernière œuvre parue de son vivant est L’Os quotidien (1988). Il meurt en 1990 à Lille.

Aux Éditions du Sonneur

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