Thomas Colognac, L’Hebdo des socialistes
De Jack London, la postérité a surtout retenu Croc-Blanc ou L’Appel de la forêt. L’aventurier était pourtant plus qu’un romancier, il était engagé dans les combats de son époque et portait haut les couleurs d’un socialisme révolutionnaire. […] Dans Ce que la vie signifie pour moi, l’enfant pauvre de San Francisco, qui a découvert le salut grâce à la bibliothèque publique d’Oakland, livre sous forme autobiographique ce qui a conduit « l’enfant de la classe ouvrière » à escalader « l’édifice colossal de la société ». Mais après avoir connu « l’étage du salon », il découvre qu’aux plus hautes marches, ceux qui ne « tiraient pas leur vitalité de la pourriture, leur vivacité d’une vie malpropre, ressemblaient à des morts non enterrés ».