Marguerite Baux, Elle

Marguerite Baux, Elle

« le seul aspect de nos voyages capable à coup sûr de capter l’attention du public, c’est le désastre», préface Martha Gellhorn, avec son franc-parler typique. Première femme correspondante de guerre, troisième épouse d’Ernest Hemingway, et toujours engagée du côté des peuples victimes de guerres qui les dépassent, cette pétroleuse aux faux airs de Katharine Hepburn raconte «cinq voyages cauchemardesques», avec autant d ‘humour que de panache. Et on ne parle pas d’un hôtel moche ou de vacances gâchées par la pluie. Qu’elle se retrouve sous les bombes en Chine, en 1941, traque le sous-marin nazi dans les Caraïbes ou meure de faim, à Moscou, en 1972, elle se moque d’elle-même, tout en livrant une lecture humaine et cinglante des folies du monde. «Deux choix face à la situation : mourir de rire ou mourir d’une attaque.» Une magnifique héroïne garantie sans testostérone.

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