Hélène Hamon, écho-culture

Hélène Hamon, écho-culture

Sous ce titre, est publié un discours de Victor Hugo prononcé à l’Assemblée constituante en 1848 et la réponse que fit l’auteur suite aux réactions provoquées par ce discours.
Le livre s’ouvre sur une introduction de Marie-Noël Rio qui contextualise le discours. Celui-ci apparaît au lecteur — au citoyen — d’aujourd’hui d’une incroyable modernité et d’une actualité féroce… puisqu’il est provoqué par des révisions budgétaires frappant les arts et lettres. L’auteur ne manque pas d’humour. À titre d’exemple… « Que penseriez-vous, messieurs, d’un particulier qui aurait mille cinq cents francs de revenu, qui consacrerait tous les ans à sa culture intellectuelle, pour les sciences, les lettres et les arts, une somme bien modeste, cinq francs, et qui, dans un jour de réforme, voudrait économiser sur son intelligence six sous ? » ne manque pas non plus d’efficacité qui lit, devant l’Assemblée la liste de tous les établissements qui seraient affectés par cette réduction budgétaire… ne manque pas, c’est certain, de convictions dans sa défense de la formation intellectuelle « Eh ! Quel est, en effet, j’en appelle à vos consciences, j’en appelle à vos sentiments à tous, quel est le grand péril de la situation actuelle ? L’ignorance. L’ignorance encore plus que la misère. L’ignorance qui nous déborde, qui nous assiège, qui nous investit de toutes parts. » L’édition, si elle reprend le texte, présente aussi les réactions de l’Assemblée au fil du discours, ce qui contribue à rendre vivant et présent le propos, à dessiner une époque.

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