FlynnFigarolitt

Thierry Clermont, Le Figaro littéraire

Viva Cuba libre!
Comédien tout feu tout flamme injustement oublié et qui fit les beaux jours de Hollywood des années 30 aux années 50, Errol Flynn était très tôt tombé amoureux de Cuba, de ses bars, de ses boîtes et casinos, de ses femmes. Et c’est régulièrement qu’il rendait visite à son ami intime Ernest Hemingway, dans son hacienda des faubourgs de La Havane, ou que ces deux-là se retrouvaient lors de virées nocturnes et alcoolisées au Floridita. Sensible aux mouvements de protestation d’une population opprimée par la dictature de Batista, celui qui fut à l’écran Captain Blood s’était pris de sympathie pour le combat de Fidel Castro et de ses barbudos. C’est donc tout naturellement qu’il les avait rejoints fin 1958, dans la Sierra Maestra. Doté d’une belle plume, efficace et rapide, Flynn avait ramené de ce périple deux reportages, publiés en 1959 dans la presse new-yorkaise, quelques semaines après le triomphe de la révolution castriste : Me and Castro et I Fought With Castro. Le premier vient d’être traduit en français, pour notre plus grand bonheur. Au cœur de la guérilla, comme si vous y étiez, aux côtés du Lider Maxima.

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